HRM-BULULU1
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382 Bradford, Hannibal, pages 36-42.

383 Les estimations des historiens concernant le nombre d'hommes et d'animaux qui accompagnaient Hannibal sont très variables. Ernle Bradford a analysé les sources classiques et en a conclu qu'Hannibal avait atteint les Alpes avec 59 000 soldats, 9 000 cavaliers et leurs chevaux, plus 37 éléphants (Bradford, Hannibal, pages 47-48).

384 J.M. Roberts, Pelican History of the World, page 235.

385 Bradford, Hannibal, pages 115-16.

386 Bradford, Hannibal, pages 87-88.

387 Polybe, The History of Polybius, traduit par Evelyn S. Shuckburgh à partir du texte de F. Hultsch (Bloomington, Ind. : Indiana University Press, 1962), 2:64.

388 Bradford, Hannibal, pages 87 et 182.

389 Bradford, Hannibal, pages 157-59

390 Bradford, Hannibal, page 161.

391 Bradford, Hannibal, pages 187-90.

392 Bradford, Hannibal, pages 187-204.

393 Bradford, Hannibal, pages 17-19 et 207-9. Les détails de cet épisode de Carthage et Hannibal proviennent de Allen M. Ward, « Carthage », dans Academic American Encyclopedia 4:173-174 et Ward, « Hannibal », dans Academic American Encyclopedia, 10:38.

394 Bien que Gadir (Cadix) aient été fondée par les Phéniciens, elle devint la base la plus importante de Carthage dans le développement de ses relations commerciales avec l'Espagne. Elle fut ensuite le centre à partir duquel Hamilcar Barca mena à bien son assujettissement des tribus espagnoles. Parmi les autres postes avancés importants de Carthage se trouvaient Ebesus (Ibiza) et Carthago Nova (Carthagène) (Mitchell, Classical History, page 35).

395 Manchester, Glory and the Dream, page 789.

396 Szulc, Fidel, page 509.

397 Napoleon Chagnon décrit les problèmes que rencontrent ceux qui descendent en bas de l'ordre de préséance intergroupe en de sinistres termes. Par exemple, comme une tribu nommée les Patanowa-teri dégringolait vers le bas, ils tombèrent « dans des situations plutôt désespérées. Leurs vieux ennemis se mirent à les attaquer de plus en plus fréquemment . D'autres villages attaquèrent les Patanowa-teri pour régler de vieilles rancunes, comprenant que les Patanowa-teri avaient tant d'ennemis qu'ils ne pouvaient riposter contre tous. Les Patanowa-teri se mirent donc à se déplacer de lieu en lieu, essayant d'éviter et de confondre leurs ennemis. Chaque groupe qui les attaquait rapportait à d'autres villages l'endroit où se trouvaient les Patanowa-teri. Les attaques étaient fréquentes et firent de nombreuses victimes. Les Patanowa-teri furent attaqués au moins vingt-cinq fois au cours de mes recherches sur le terrain » (Chagnon, Yanomamo, page 127). Pour une description complète de la situation des Patanowa-teri, qui donne une idée vivace de la façon dont un recul dans l'ordre de préséance peut rendre la vie insupportable chez les Yanomamo, cf. Chagnon, Yanomamo, pages 124-37.

* En français dans le texte. (NdT)

398 Romila Thapar, A History of India (1966, réimpression, Harmondsworth, Middlesex : Penguin Books, 1985), 1:29-35  D. D. Kosambi, Ancient India: A History of Its Culture and Civilization (New York : Pantheon Books, 1965), page 10 et Chester G. Starr, A History of the Ancient World (New York : Oxford University Press, 1974), page 166. Pour une vision dissidente de l'invasion aryenne, cf. Franklin Southworthy, « The Reconstruction of Prehistoric South Asian Language Contact », dans The Uses of Linguistics, éd. Edward Bendix, New York Academy of Sciences, vol. 583 (New York, 1990), page 207.

399 Thapar, History of India, 1:37-38 et Al-Biruni, Albiruni's India, pages 100-01. Al-Biruni, qui est déjà apparu dans ces notes, était un grand mathématicien et historien arabe du onzième siècle qui apprit le sanscrit et voyagea à travers l'Inde pendant treize ans en tant qu'invité du Sultan Mahmud, dirigeant de territoires situés en Afghanistan et en Iran. Le récit extrêmement bienveillant que fit Al-Biruni du monde hindou il y a près de mille ans est extraordinaire. Cf. également Kosami, Ancient India, page 86.

400 Georg Wilhelm Friedrich Hegel, The Philosophy of History (New York : Willey Book Co., 1900), pages 146, 152 et 153. Hegel cite la « Loi de Manu » comme référence. Pour en savoir plus sur les privilèges des Brahmanes et les peines infligées aux castes inférieures, cf. Al-Biruni, Albiruni's India, pages 136, 162 et 163.

401 Al-Biruni, Albiruni's India, pages 50-58 et 103.

402 Thapar, History of India, 1:39-40 et Al-Biruni, Albiruni's India, pages 100-01.

403 Pour un compte-rendu détaillé des preuves archéologiques de ces invasions, cf. Wood, In Search of the Dark Ages.

404 Reischauer, Japan Past and Present, pages 11-12.

405 Pour en savoir plus sur la réalité du style de vie des barbares (ils portaient des barbes, s'habillaient de fourrures, ne savaient pas lire et buvaient comme des trous), cf. Edward Gibbon, The Decline and Fall of the Roman Empire (New York : Modern Library), vol. 1 ; pages 190-93  Randers-Pehrson, Barbarians and Romans (Norman, Okla. : University of Oklahoma Press, 1983), page 39 et Newark, Barbarians, page 7. Pour un point de vue romain (les barbares étaient sales, vêtus de peaux de souris en lambeaux, buvaient du sang, mangeaient des aliments crus, dormaient avec leurs chevaux et ne comprenaient rien à la technologie la plus infantile), cf. Michael Rouche, « The Early Middle Ages in the West » dans A History of Private Life: From Pagan Rome to Byzantinium, éd. Paul Veyne, trad. Arthur Godhammer (Cambridge, Mass. : Harvard University Press, 1987), pages 419 et 421  Randers-Pehrson, Barbarians and Romans, page 41 et Philip Dixon, The Making of the Past: Barbarian Europe (Oxford : Phaidon Press, 1976), page 13.

406 Vous trouverez les récentes preuves archéologiques de la vie égyptienne ayant précédé l'unification de l'Egypte par Ménès dans Michael Hoffman, « Before the Pharaohs: How Egypt Became the World's First Nation-State », The Sciences, janvier/février 1988, pages 40-47.

407 Pour une description précise de l'opulence dans laquelle vivaient les premiers Egyptiens, allez admirer la collection égyptienne du British Museum. Cf. également, Editors of Time-Life Books, The Age of the God Kings (Alexandria, Va. : Time-Life Books, 1987), page 67 et le schéma de la maison d'un noble dans B. W. B. Garthoff, « Egyptian Art and Architecture », dans Academic American Encyclopedia 7:86. Le séjour d'un riche Egyptien était une pièce centrale d'une hauteur impressionnante.

408 Dès le quatrième siècle avant J.C., par exemple, la poterie était déjà produite en masse dans une grande partie de la ville réservée à ce type d'entreprise organisée. Les industriels qui dirigeaient ce processus expédiaient les produits finis vers de lointains marchés sur des bateaux à rames et à voiles, et utilisaient leurs bénéfices pour acquérir un pouvoir politique. A l'époque qui précédait celle des pharaons, certains de ces titans de l'industrie devinrent probablement des rois locaux. Il est même possible que le premier pharaon soit issu de leurs rangs (Hoffman, « Before the Pharaohs », pages 44-47).

409 Les Hyksos sont à l'origine de nombreuses innovations militaires, parmi lesquelles la cotte de mailles, la hache d'armes, l'arc composite et le char (Editors of Time-Life Books, Barbarian Tides: Time Frame 1500-600 B.C. [Alexandria, Va. : Time-Life Books, 1987], page 31.

410 La moindre transaction commerciale babylonienne était consignée par écrit. De plus, les Babyloniens étaient de prodigieux épistoliers. La plupart, cependant, ne savaient ni lire ni écrire. Pour gérer leurs besoins en matière de correspondance et de commerce, ils avaient recours au scribe local. A ce propos, un peuple était à égalité avec les Babyloniens dans la course à l'alphabétisation : les Egyptiens. Pour un merveilleux récit des origines du script sumérien (et donc babylonien), cf. Denise Schmandt-Besserat, « Oneness, Twoness, Threeness: How Ancient Accountants Invented Numbers », The Sciences, juillet/août 1987, pages 44-48. Cf. également : H. W. F. Saggs, Everyday Life in Babylonia & Assyria (New York : Dorset Press, 1965), pages 80-81  Kramer, The Sumerians: Their History, Culture and Character (Chicago : University of Chicago Press, 1963), page 23  Time-Life Books, Age of God Kings, pages 16-21 et 37-44 et Encyclopedia Americana 8:325. Pour une brève description de la façon dont les Babyloniens simplifièrent l'écriture cunéiforme sumérienne, cf. Albertine Gaur, A History of Writing (New York : Charles Scribner's Sons, 1984, pages 17 et 66. Pour comprendre le développement parallèle de l'écriture hiératique en Egypte, cf. Morris Bierbrier, The Tomb Builders of the Pharaohs (New York : Charles Scribner's Sons, 1982), page 78.

411 Jaynes, Origin of Consciousness in the Breakdown of the Bicameral Mind, page 208.

412 Pour une carte de l'empire babylonien à l'époque de Nabuchodonosor, cf. Wells, Outline of History, page 184.

413 Jér. 52:24-29.

414 Par exemple, Daniel, célèbre pour son passage dans la fosse aux lions, connut le succès en tant que conseiller du Roi Nabuchodonosor, dont il interprétait les rêves et à qui il apportait sa contribution en matière de politique publique. Finalement, le roi « fit de lui le dirigeant de toute la province de Babylone. » D'autres Juifs, dont Shadrach, Meshach et Abednego, obtinrent également des postes administratifs importants (Dan. 1-2).

415 Les hébreux savaient de quoi ils parlaient. L'Assyrie avait écrasé les dix tribus du royaume juif du nord, Israël, et déporté les survivants. C'étaient les célèbres dix tribus perdues (J. M. Roberts, Pelican History of the World, page 126). Cela ne laissait que deux tribus dans l'état du sud, la Judée. Celles-ci seraient elles aussi déportées lors de la destruction de Jérusalem par les Babyloniens en 587 av. J.C.

416 Hérodote, The Histories, trad. Aubrey de Selincourt (Harmondsworth, Middlesex : Penguin Books, 1972), page 115.

417 « La prouesse au combat », dit Hérodote, était la « principale preuve de virilité » chez les Perses (Hérodote, Histories, page 98). Je fonde cette notion d'illettrisme chez les Perses avant leur période de conquêtes sur la déclaration d'Hérodote - paraphrasée par de nombreux savants modernes - selon laquelle les Perses apprenaient à leurs fils « trois choses seulement : monter à cheval, se servir d'un arc et dire la vérité » (Hérodote, Histories, page 98). La lecture, l'écriture et l'arithmétique sont manifestement absents de cette liste. Les autres sources de ce portrait des Perses sont : G. B. Gray et M. Carey, « The Reign of Darius », dans Cambridge Ancient History (Cambridge : Cambridge University Press, 1969), vol. 4, The Persian Empire and the West, éd. J. B. Bury, S. A. Cook, et F. E. Adcock, pages 189-91  Foundation and Extension of the Persian Empire », dans Cambridge Ancient History 4:3-4  autres, Comparative History of Civilizations in Asia (Boulder, Colo. : Westview Press, 1986), vol. 1, 10,000 B.C. to 1850, page 136 et Starr, Ancient World, pages 277-80.

418 Pour un récit de la façon dont « les Mèdes, qui avaient été les maîtres de l'Asie au-delà de l'Halys pendant cent vingt-huit ans furent obligés de s'incliner devant la puissance de la Perse », cf. Hérodote, Histories, page 95-96.

419 Le destin prit une tournure imprévue, puisque le dispositif massif de défense de la reine Nitocris contribua à la destruction des Babyloniens. Les Perses détournèrent le fleuve vers le gigantesque lac de la reine, qui était devenu un marécage. Cela abaissa le niveau du fleuve à tel point que l'armée perse put traverser à pieds le courant habituellement puissant, grimper sur les berges et passer les portes arrière de Babylone, prenant ainsi les habitants par surprise (Hérodote, Histories, pages 117-18).

420 Wells, Outline of History, page 188.

421 Hérodote, Histories, pages 379-81  Roberts, Pelican History of the World, page 191 et Wells, Outline of History, pages 191.

422 Hérodote, Histories, pages 423-30.

423 Hérodote, Histories, page 472.

424 Hérodote, Histories, page 465. Les savants modernes pensent que l'armée perse était sans doute beaucoup plus réduite que ne le croyait Hérodote. Certains sont convaincus qu'elle était plus proche de 100 000 hommes (J. M. Roberts, Pelican History of the World, page 191). D'autres pensent qu'elle était plus proche de 250 000 (Bradford, Battle for the West, page 34). En 480 av. J.C., cependant, même cela aurait été une force immense.

425 Hérodote, Histories, pages 466-70.

426 Bradford, Battle for the West.

427 Hérodote, Histories, page 452.

428 Hérodote, Histories, page 453.

429 Kenneth Dover, The Greeks (Austin, Texas : University of Texas Press, 1980), page 13.

430 Manchester, Arms of Krupp, pages 125-37 et 143-48, et Barraclough, Origins of Modern Germany, page 422.

431 Pour une analyse totalement différente de la menace barbare à travers l'histoire, mais qui étaye néanmoins les conclusions de ce chapitre, cf. Bennett Bronson, « The Role of Barbarians in the Fall of States », dans Yoffee et Cowgill, Collapse of Ancient States, pages 196-218.

432 Heikal, The Return of the Ayatollah, pages 39-40. Le Shah accepta avec empressement le marché de Staline... jusqu'à ce qu'il découvre qu'il sous-entendait d'accueillir une petite armée de conseillers et de techniciens soviétiques.

433 The New Encyclopaedia Britannica 1:640 donne le chiffre de dix mille. L'auteur britannique David Pryce-Jones affirme que le nombre de morts était en réalité de « plusieurs dizaines de milliers » (Pryce-Jones, « Self-Determination, Arab Style », page 43). Vingt mille est l'estimation la plus fréquemment avancée.

434 « The Tale of the Recalcitrant Imam », New York Times, 25 juillet 1982, page 12. Début 1989, peu de temps après avoir acquis une réputation d'homme de paix, Arafat dit clairement qu'il pensait toujours que les querelles entre Musulmans devaient être réglées par les balles. Dans une interview à Radio Monte Carlo sur le soulèvement arabe en Israël, Arafat dit, « Si quiconque voulait faire cesser l'Intifada avant qu'elle n'atteigne ses objectifs, je lui mettrai dix balles dans la poitrine » (« Arafat Unmasked - by His Own Words », New York Post, 23 janvier 1989, page 22).

435 Selon Mahomet, « Je vous ai légué ce qui sera toujours un guide pour vous, si vous l'utilisez  de Dieu et les pratiques de ma vie. » Cette déclaration et ses implications ont joué un rôle crucial dans le développement de l'Islam (Heikal, Return of the Ayatollah, page 80).

436 « Je vais jeter l'effroi dans les coeurs des mécréants. Frappez donc au-dessus des cous et frappez-les sur tous les bouts des doigts. », Le Coran, téléchargé sur la America Online's Islam Library, première publication sur le site 1996, sourate Al-Anfal, verset 12. « Et tuez-les, où que vous les rencontriez. » Le Coran, sourate Al-Baqara, verset 191.

Dans une pétition de protestation contre ce chapitre envoyée à Atlantic Monthly Press [maison d'édition qui a publié cet ouvrage aux Etats-Unis (NdT)], le American Anti-Discrimination Committee souligne que de nombreux Musulmans pensent que ce sont les paroles de Dieu, non de Mahomet, qui n'était que le porte-parole d'Allah. Le véritable orateur, souhaitent-ils souligner, est « Dieu Tout-Puissant, non pas le Prophète Mahomet, la paix soit avec lui » (« Human Rights Petition For: Civil Liberties of Nasser Ahmed. In Camera », Washington, D. C., Arab American Anti-Dicrimination Committee, 1996). « Vingt-sept campagnes militaires », Sarwat Saulat, Life of the Prophet, page 100.

« Il en mena personnellement neuf », D. S. Roberts, Islam, page 42.

437 L'idée de guerre permanente entre le monde musulman et le monde non musulman est si profondément enracinée que l'expression qui désigne les régions non musulmanes de la planète, Dar al-Harb, signifie littéralement « La Maison de la Guerre » (Davidson, Africa in History, page 219).

438 D. S. Roberts, Islam, pages 42-43. L'interprétation citée par Roberts comme étant pratiquement universelle provient sans doute des versets 191 et 193 du chapitre du Coran intitulé Al-Baqara, où il est dit « Et tuez-les, où que vous les rencontriez; et chassez-les d'où ils vous ont chassés : l'association est plus grave que le meurtre. Telle est la rétribution des mécréants. Et combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'association et que la justice et la foi soient entièrement à Allah seul. » La « justice » aux yeux de nombreux Musulmans anciens et modernes, signifie l'imposition de la loi coranique. La « foi » est entendue comme la foi en l'Islam. Nombreux sont ceux qui voient dans ce passage un ordre donné aux croyants d'utiliser le meurtre pour imposer la loi coranique et l'Islam, puisque le meurtre est préférable à la continuité de codes et de croyances non islamiques (« association »).


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